Des psychanalystes à l'écoute du malaise dans la cité
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Caroline HelfterLecture : 12 min.
Pas d'interminables délais d'attente avant une consultation et, parfois même, nul besoin de prendre rendez-vous, pas non plus de contrepartie financière exigée, ou bien une contribution qui tient du symbolique : c'est selon ce principe du « bas seuil », c'est-à-dire du plus haut niveau d'accessibilité, que travaillent certains psychanalystes. Regroupés en associations sans but lucratif, ils ont fait le choix d'offrir leur écoute à qui peut en avoir besoin mais n'aurait probablement jamais pu la solliciter dans d'autres conditions.
Convaincus que la psychanalyse a un rôle à jouer sur la scène sociale, des psychanalystes ont décidé de l'assumer. Et de sortir de leurs cabinets et/ou des institutions où ils continuent, par ailleurs, à exercer. Renouant avec l'ambition de Freud qui, dès 1919, en appelait à la création d'établissements à même de proposer des traitements psychanalytiques gratuits aux populations financièrement démunies, ces praticiens engagés ont mis en place des lieux de parole pour répondre plus largement aux expressions contemporaines du malaise dans la cité.Un relais des institutions socialesOuvert en octobre 2004, Intervalle-Cap…
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