Publié le : Dernière Mise à jour : 11.08.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 7 min.
Dans un rapport globalement sévère que les ASH se sont procuré, l'inspection générale des services judiciaires met une fois de plus l'accent sur la crise d'identité des services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP). Pour ces services en surchauffe, elle préconise, dans une logique de rationalisation, une clarification des missions, une restructuration et un renforcement des effectifs.
Le rapport sur le fonctionnement des services pénitentiaires d'insertion et de probation remis au garde des Sceaux en août 2006 par l'inspection générale des services judiciaires (1) n'avait pas vocation à être médiatisé. En effet, il met une fois de plus le doigt sur le désarroi dans lequel se trouvent les travailleurs sociaux de ces services dans un contexte, comme le souligne le cabinet du ministre dans un courrier du 11 septembre dernier, marqué par des « échéances politiques majeures » et « la campagne des états généraux de la condition pénitentiaire ». Où en est l'application du décret du 13 avril 1999 créant les SPIP, ces services départementaux devant mutualiser l'activité des personnels d'insertion en milieux ouvert et fermé…
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