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Prévention de la délinquance : la résistance s'organise

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Désormais votée définitivement, la loi relative à la prévention de la délinquance continue de susciter les craintes des travailleurs sociaux. Quelle marge de manoeuvre leur reste-t-il ? Alors que l'ANAS (Association nationale des assistants de service social) invite les professionnels à « limiter les dégâts » dans l'application de ce texte (1), une quinzaine de collectifs locaux (qui réunissent surtout des assistants sociaux, des éducateurs spécialisés, des enseignants) et le Collectif national unitaire de résistance à la délation appellent quant à eux à la désobéissance. A la suite de leur rencontre le 17 mars à Champhol (Eure-et-Loir), ils se sont mis d'accord sur une « charte d'engagement à la résistance et au refus de la délation » appelée à circuler dans les institutions (2). Les salariés sont invités à signer ce texte par lequel ils s'engagent à refuser d'appliquer la loi au motif qu'il est « hors de question de considérer toute personne ayant des «difficultés éducatives ou matérielles» comme un délinquant potentiel » et de souscrire à une quelconque obligation de délation. La charte devrait ensuite être transmise avec les signatures au ministre de l'Intérieur. Par ailleurs,…
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