Le collectif « Pas de zéro de conduite » toujours inquiet des risques de dévoiement de la prévention
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Un an après le lancement de son appel (1), qui a recueilli plus de 200 000 signatures, le collectif « Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans » (2) « entend occuper une position de vigie active sur le terrain, dans le champ de la recherche et sur les prises de décisions politiques », a annoncé le 20 mars Pierre Suesser, vice-président du Syndicat national des médecins de PMI. Pour le collectif en effet, les motifs de crainte sont loin d'être levés en matière de prévention psychique et de secret professionnel. L'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), il est vrai, a annoncé en novembre 2006 une révision de ses procédures d'expertise dans le champ de la santé mentale, suite à la mobilisation du collectif contre son approche « déterministe » et « scientiste ». Cette même approche a ensuite été désavouée par le Comité consultatif national d'éthique le 6 février dernier (3). Mais l'Inserm vient de publier une nouvelle expertise sur les troubles de l'apprentissage (4), qui avait été dévoilée dès le mois de décembre, tendant de nouveau « à la normalisation biologique du soin et de l'éducation », estime Roland Gori, psychanalyste et président du…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques