Prévention de la délinquance : l'ANAS invite les professionnels à « limiter les dégâts »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Après le vote définitif de la loi relative à la prévention de la délinquance à laquelle ils s'étaient opposés, quelle marge de manoeuvre reste-t-il aux travailleurs sociaux ? « Loin d'être terminée, la mobilisation de chaque professionnel contre la dimension sécuritaire de ce texte de loi commence aujourd'hui », affirme l'ANAS (Association nationale des assistants de service social) (1). Comme elle l'avait d'ailleurs annoncé (2), elle adresse une série de recommandations aux praticiens afin qu'ils puissent « limiter les dégâts et ne pas perdre l'essence même de leur profession ». Elle les invite d'abord à prendre appui sur les limites introduites par le texte lui-même. Et les renvoie notamment à l'avis du Conseil constitutionnel qui, en validant la loi, a aussi précisé les restrictions légales de l'article 8, qui définit le cadre dans lequel les professionnels de l'action sociale peuvent partager les informations et les transmettre au maire ou au président du conseil général (3). L'ANAS rappelle également aux assistants sociaux qu'ils doivent se référer aux fondements méthodologiques, déontologiques (en s'appuyant sur le code de déontologie des assistants de service social) et éthiques…
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