Des « maisons » pour se donner le temps de l'autonomie
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Publié le : Dernière Mise à jour : 24.08.2017Par : Henri CormierLecture : 7 min.
Pour favoriser la réinsertion sociale des personnes souffrant de troubles psychiques, une association développe dans l'Essonne des lieux de vie et un accompagnement sur mesure. Une alternative aux structures d'hébergement traditionnelles, qui repose sur l'acceptation d'une certaine prise de risque inhérente à la marge d'autonomie laissée aux résidents.
Une clé dans la poche et une étiquette à leur nom sur la porte de la chambre. Pour les habitants de la maison du « Chêne à 4 oreilles », à Brétigny-sur-Orge (Essonne), ce sont bien plus que de vulgaires accessoires. Ils symbolisent une vie qu'ils commencent à se réapproprier, une certaine forme de liberté et d'autonomie que 20 ou 30 années d'hôpital psychiatrique avaient fini par gommer. Comme les trois autres établissements de ce type ouverts dans le département de l'Essonne depuis 2001 (1), la maison de Brétigny a été créée par l'Association de lieux de vie essonniens (ALVE) (2) afin de proposer une structure d'hébergement d'un genre nouveau aux personnes souffrant de troubles psychiques. A la fin des années 80, des médecins et des parents de malades de l'Essonne cherchent un moyen de sortir…
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