Recevoir la newsletter

La Cour de cassation se prononce contre l'adoption simple par la compagne de la mère d'un enfant

Article réservé aux abonnés

Dans deux arrêts du 20 février, la Cour de cassation s'est prononcée contre l'adoption simple d'un enfant, n'ayant pas de filiation à l'égard de son père, par la compagne de sa mère naturelle. Ces décisions, rendues à la suite des arrêts de la cour d'appel de Paris du 6 mai 2004 et de la cour d'appel de Bourges du 13 avril 2006 qui tranchaient la question dans des sens contraires, devraient permettre l'harmonisation de la jurisprudence des juridictions du fond en mettant fin aux interprétations divergentes sur la possibilité de déléguer ou non l'autorité parentale en cas d'adoption simple. Dans la première affaire, la cour d'appel de Paris avait rejeté l'adoption au motif que la mère des enfants perdrait son autorité parentale. En effet, aux termes de l'article 365 du code civil, « l'adoptant est seul investi à l'égard de l'adopté de tous les droits d'autorité parentale [...] à moins qu'il ne soit le conjoint du père ou de la mère de l'adopté ». La compagne de la mère invoque devant la Cour de cassation l'argument selon lequel la délégation d'autorité parentale, prévue par l'alinéa premier de l'article 377 du code civil, permet de faire échec à la privation de l'autorité parentale…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LE SOCIAL EN TEXTES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur