Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Par : Caroline HelfterLecture : 15 min.
Certains élus et décideurs ont compris que la petite enfance n'est pas seulement une charge financière, mais que le développement des modes de garde contribue aussi à la revitalisation des zones rurales et au dynamisme économique des territoires. C'est pourquoi, si beaucoup reste encore à faire, les initiatives se multiplient pour aider les parents à mieux concilier leurs aspirations familiales et professionnelles.
La France pouponne. Avec un taux de fécondité légèrement supérieur à deux enfants par femme en 2006, le seuil fatidique du renouvellement des générations est quasiment atteint (1). Autant dire que cette vitalité constitue un réjouissant pari sur l'avenir. Elle représente aussi une curiosité pour de nombreux pays développés, notamment ceux de la bien-nommée « vieille » Europe où, à l'exception de l'Irlande, on ne fait plus assez d'enfants. Comment soutenir cette embellie ? En aidant les parents à mieux concilier leurs aspirations familiales et professionnelles, répond Julien Damon, responsable du département « questions sociales » au Centre d'analyse stratégique (CAS) (2). « Les prestations et équipements pour la petite enfance,…
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