...mais la Cour de cassation continue de juger la pratique déloyale dans certaines circonstances
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Hasard du calendrier, la veille de la décision du Conseil d'Etat validant la circulaire du 21 février 2006 relative aux conditions d'interpellation des étrangers en situation irrégulière (voir ci-dessus), la Cour de cassation a réaffirmé sa position en matière d'arrestations de clandestins au guichet des préfectures après convocation des intéressés : une telle convocation doit être loyale (1) et non pas un prétexte à son interpellation. Dans cette affaire, la Haute Juridiction avait à juger du cas d'un ressortissant algérien visé par un arrêté de reconduite à la frontière qui, après avoir été convoqué par l'administration - à la demande de son avocat - pour un réexamen de sa situation administrative, s'était présenté à la préfecture de la Seine-Saint-Denis. Sa situation n'ayant pas évolué aux yeux des pouvoirs publics, l'intéressé s'est alors retrouvé immédiatement placé en rétention administrative, sur ordre du préfet. 48 heures plus tard, l'administration a sollicité la prolongation de cette rétention, ce que le juge des libertés et de la détention lui a refusé. Saisie à son tour, la cour d'appel a confirmé cette décision, estimant notamment que l'interpellation de l'étranger…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques