Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
Les délégués à la tutelle ont de plus en plus le sentiment de crouler sous des tâches administratives... qui ne leur incombent pas forcément. Une situation d'autant plus regrettable que la qualité de l'accompagnement tutélaire s'en trouve affectée, explique Didier Prévot, directeur de l'Association tutélaire de la Fédération protestante des oeuvres (ATFPO), à Paris (1).
« Entre le tuteur «ripou» dont les médias se font l'écho régulièrement et le tuteur «sauveur» incarné dans une série télévisée, je revendique pour les associations tutélaires leur juste place : celle de tuteurs, tout simplement, assurant les missions que leur assigne le code civil. Rien de plus, rien de moins. « Pourquoi l'affirmation d'une évidence ? Le délégué à la tutelle aide la personne à être acteur de sa vie dans les limites de ses capacités, en gérant avec elle un budget établi ensemble, en rappelant les engagements pris de part et d'autre, en l'aidant à identifier le rôle des différents intervenants autour d'elle. Il l'assiste ou la représente auprès des tiers pour les contrats liés au logement ou à l'hébergement, ou tout acte de disposition…
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