L'administration fixe les contours de l'interdiction de fumer en prison
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Une circulaire commune à la direction de l'administration pénitentiaire et à la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins détaille les conditions de mise en oeuvre de l'interdiction de fumer dans les établissements pénitentiaires (1). Entrée en vigueur depuis le 1er février, cette interdiction présente de « réelles difficultés », avoue le ministère de la Justice, car « il s'agit que le gain attendu en matière de santé publique ne s'accompagne pas de tensions excessives dans la gestion des détentions ». C'est pourquoi il demande à ses services déconcentrés d'« engager une action résolue de prévention du tabagisme auprès des personnels et des détenus ». L'interdiction vise notamment les bâtiments de détention, les unités de consultation et de soins ambulatoires (UCSA), les services médico-psychologiques régionaux et les services pénitentiaires et de probation. Elle vaut aussi pour les détenus hospitalisés dans les unités hospitalières sécurisées interrégionales ou spécialement aménagées. S'agissant des cours de promenade ou des espaces à l'air libre, l'administration laisse toute latitude au chef d'établissement, en lien avec le directeur régional des services pénitentiaires,…
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