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Loi 2002-2 : les mots vidés de leur sens...

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Cinq ans après la loi réformant l'action sociale et médico-sociale, en quoi les pratiques professionnelles ont-elles changé ? Myriam Eck, formatrice dans un centre de rééducation professionnelle du Val-de-Marne, se demande si l'inscription dans le droit de valeurs éthiques ne contribue pas à les banaliser et à les dénaturer.
« Depuis la loi du 2 janvier 2002, le respect de la personne accompagnée par les services médico-sociaux est inscrit dans le droit (1). Un traitement s'appuyant sur des valeurs éthiques énoncées est désormais garanti à l'usager. Pourtant, certains risques existent. Le respect de l'usager était jusque-là le fondement éthique d'une pratique professionnelle dans les métiers du médico-social. Désormais, respecter l'usager en tant que personne est un devoir, une obligation sur laquelle il faut rendre des comptes. Qui dit «rendre des comptes» dit «évaluer», «mesurer», «contrôler», et donc transformer un état en actes. Cette notion de respect risque alors d'être tirée vers le bas. S'en tenir à quelques principes de base, comme le vouvoiement, n'a jamais suffi à garantir un traitement respectueux de la personne.« La forme…
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