Publié le : Dernière Mise à jour : 30.08.2017Lecture : 1 min.
C'est officiel depuis le 23 janvier, après plusieurs semaines de suspense savamment entretenu... La Sonacotra laisse place à Adoma (1), son nouveau nom assorti d'un nouveau logo, dévoilé par son président Michel Pélissier à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'organisation. A l'origine de cette transformation, le constat que le nom Sonacotra (acronyme de la Société nationale de construction pour les travailleurs) renvoyait à une image qui ne correspondait plus à la réalité. Fondée en 1957 par l'Etat pour résorber les bidonvilles de la périphérie des grandes villes et loger les travailleurs venus d'Algérie pour prêter main-forte à la reconstruction de l'après-guerre, la société anonyme d'économie mixte (détenue à 57 % par l'Etat) a pourtant, depuis les années qui ont suivi le premier choc pétrolier, adapté ses actions à l'évolution du mal-logement. Alors qu'elle accueillait, au départ, exclusivement des hommes seuls actifs, elle a progressivement diversifié son public (6,4 % sont des femmes). Aujourd'hui, seuls 30 % de ses résidents ont un emploi, 16 % sont bénéficiaires des minima sociaux, 20 % sont chômeurs et 26,5 % sont retraités. Si l'ex-Sonacotra compte encore 247 foyers…
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