Un appel à « revisiter la question communautaire » dans le travail social
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Faut-il avoir peur du travail social communautaire ? Non, défend José Dhers, chargé de développement social et président du réseau Idelif (Initiatives du développement local en Ile-de-France) (1). Avec d'autres militants du développement social et des professionnels (sociologue, chef de projet de contrat de ville, ancien fonctionnaire...), il lance un « appel à réflexion pour l'action », intitulé : « Pour mieux vivre ensemble : promouvoir le travail social et le développement communautaires » (2). Une initiative à laquelle ses auteurs entendent bien donner des suites concrètes à travers la création, avec les partenaires intéressés, d'un « groupe de recherche-action interréseaux » chargé de constituer un corpus de connaissances sur le travail social et le développement communautaire et de proposer des modalités de mise en oeuvre. Pour les signataires, en effet, la violence des émeutes urbaines survenues à l'automne 2005 ne fait que confirmer que la fracture urbaine n'est plus seulement sociale, « mais aussi, de plus en plus, ethnique, culturelle et religieuse », témoignant d'une crise de notre modèle républicain d'intégration. Dans ce contexte, il faut donc refuser « l'idée d'une société…
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