« La participation des usagers n'est plus perçue comme une menace »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 09.09.2017Lecture : 14 min.
Dépassant les freins fréquemment opposés à la participation des usagers, nombre de centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) s'engagent dans cette démarche. Celle-ci suppose de prendre le temps d'informer et de former les bénéficiaires et d'accompagner les travailleurs sociaux, défend Catherine Etienne, consultante et auteure d'une étude sur les « actions innovantes » financées en 2004 par la direction générale de l'action sociale (1).
Actualités sociales hebdomadaires : Sur quels types d'actions cette étude porte-t-elle ? Catherine Etienne : Le programme « actions innovantes 2004 », financé par la direction générale de l'action sociale, a porté sur l'application du volet « participation des usagers » de la loi du 2 janvier 2002 dans le champ de la lutte contre l'exclusion (2). Celui-ci a permis à certains établissements d'aller, malgré les restrictions budgétaires, au bout des démarches participatives prévues par les décrets. Les 80 projets soutenus ont été initiés par des centres d'hébergement et de réinsertion sociale, pour la plupart adhérents de la FNARS, mais aussi par des centres…
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