Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
La montée en puissance des droits des usagers promus par la loi du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale et ses nouveaux outils sonnent parfois comme une « injonction paradoxale ». Tout d'abord, parce qu'ils ne sauraient masquer la dissymétrie et la conflictualité inhérente aux relations entre les personnes accueillies et les institutions. Ensuite, parce qu'ils s'inscrivent dans des réglementations de plus en plus sécuritaires et un contexte de restrictions budgétaires. Et, enfin, parce qu'ouvrant des possibilités de recours contentieux, ces droits font naître des appréhensions face au risque de judiciarisation des relations avec les usagers ou leur famille. Dans ces conditions, comment les directeurs d'établissements peuvent-ils se débrouiller et gérer les risques ?, s'interrogent « Les Cahiers de l'actif ». C'est à un débat contradictoire et passionnant qu'ils nous invitent à travers les témoignages de directeurs, de formateurs, d'experts..., tant cette question des droits des usagers renvoie à l'ambiguïté de la figure de la personne accueillie : consommateur exigeant ou citoyen ? « Droits des usagers - Gestion des risques ; la double contrainte du…
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