Le Haut Conseil de la population et de la famille préconise une contraception anonyme et gratuite pour les mineures
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
« Les méthodes contraceptives ne sont ni parfaites ni parfaitement utilisées », en particulier par les adolescentes, constate le Haut Conseil de la population et de la famille dans un avis et un rapport rendus publics le 5 décembre (1), qu'il doit remettre au président de la République. 9,4 % des adolescentes n'ont recours à aucune forme de contraception, contre 3,6 % chez les adultes. Et chez les jeunes filles de moins de 18 ans, trois grossesses sur cinq aboutissent à une interruption volontaire de grossesse (IVG) : 13 400 d'entre elles ont avorté en 2004, un chiffre qui « n'a pas baissé depuis dix ans ». Aussi l'instance formule-t-elle une série de recommandations en faveur d'une meilleure prévention de l'IVG chez les mineures, articulées essentiellement autour de deux axes : développement de la contraception anonyme et gratuite et amélioration de l'information des jeunes. Pour le Haut Conseil, « le choix de la France apparaît mal adapté puisqu'il est exclusivement curatif au lieu d'être surtout préventif ». En effet, « l'IVG et la contraception d'urgence (2) sont devenues anonymes et gratuites alors que la contraception orale, le choix préventif le plus efficace, reste toujours…
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