Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Jugeant que ses propositions pour une politique de soutien à la vie associative et un meilleur accompagnement de l'activité bénévole n'ont « pas été reprises » (1), la Conférence permanente des coordinations associatives (CPCA) (2) relance la question. Pour elle, « l'apparente vitalité » du monde associatif - un million d'associations actives, 70 000 créations par an - repose trop exclusivement sur la tranche d'âge des 50-60 ans. Même si, « contrairement à une idée reçue, il n'y a pas de crise quantitative du bénévolat », estime Lucien Bouis, vice-président de la CPCA, la minorité de bénévoles qui accepte de prendre des responsabilités est souvent gagnée par « une grande lassitude » face à la complexité des réglementations, à l'accroissement des responsabilités pénales et civiles, à la mouvance et au manque de coordination des politiques publiques, aux incertitudes de la décentralisation. Les demandes faites aux associations augmentent alors même qu'on les fragilise, juge Jacques Henrard, président de la CPCA, qui tire un « premier bilan » sévère de l'action gouvernementale en la matière. Le bénévolat est « soutenu par l'Etat dès lors que cela ne lui coûte presque rien et…
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