Des associations refusent la fin des « aides Aubry »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.06.2017Lecture : 2 min.
Elles étaient dix associations gestion naires d'établissements, réunies autour de l'APAJH (Association pour adultes et jeunes handicapés) de l'Essonne, mobilisées à Arpajon le 9 novembre. Elles sont désormais 23, des secteurs social et médico-social et de toutes obédiences, implantées dans divers départements d'Ile-de-France, qui vont se constituer le 15 décembre en un collectif ou une coordination. Objet de la colère qui les rassemble : « l'intégrisme économique » opposé par l'Etat à leurs demandes budgétaires, en particulier la fin des mesures d'accompagnement prises lors du passage aux 35 heures pour une durée de cinq ans, et la non-pérennisation des postes créés à cette occasion. « Pour l'APAJH de l'Essonne, qui gère 18 établissements et emploie 750 salariés, ce sont 24 emplois qui sont en cause, indique son président, Jacky Besson (1). Alors que les postes ont été pérennisés dans les établissements financés par les conseils généraux, pour ceux qui dépendent de l'Etat, on a vu les DDASS [directions départementales des affaires sanitaires et sociales] proposer d'anticiper en intégrant progressivement les personnes recrutées en remplacement des partants (donc en supprimant…
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