Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Isabelle SarazinLecture : 3 min.
Malgré l'accentuation de son rôle de veille et une accélération de ses activités, le Conseil supérieur du travail social a achevé sa mandature dans une très grande discrétion. A l'amertume de ses membres s'ajoutent désormais les incertitudes sur la durée de sa vacance.
Y a-t-il encore un quelconque intérêt des responsables politiques pour le travail social autrement qu'en termes de rapport coût/efficacité ? Si l'on devait juger l'importance qu'ils accordent à l'action sociale à l'aune de l'attention qu'ils portent aux travaux du Conseil supérieur du travail social (CSTS), il y aurait effectivement de quoi être inquiet... Ouverte en mai 2003 par Dominique Versini, alors secrétaire d'Etat chargée de la lutte contre la précarité et l'exclusion, la cinquième mandature se sera achevée presque en catimini. Pas de solennité pour la dernière assemblée plénière, qui s'est déroulée, le 1er décembre dernier, sans la présence de sa présidente, Catherine Vautrin, ministre déléguée à la cohésion sociale (qui avait toutefois fait lire un message), ni même de Jean-Jacques Trégoat, directeur général de l'action sociale. Cette mandature n'aura donc guère tranché…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques