Recevoir la newsletter

Le droit aux indemnités journalières d'assurance maladie-maternité des détenus libérés

Article réservé aux abonnés

Durant leur incarcération, les détenus sont affiliés obligatoirement, pour eux-mêmes et leurs ayants droit, aux assurances maladie et maternité du régime général de la sécurité sociale (1). Mais, jusqu'à présent, une seule journée d'incarcération entraînait la perte définitive de tous les droits aux prestations en espèces (indemnités journalières versées en cas d'arrêt maladie ou maternité) acquis antérieurement, que cette incarcération ait été provisoire ou ait correspondu à l'exécution d'une peine. La loi de financement de la sécurité sociale pour 2006 du 19 décembre 2005 a mis fin à cette situation en permettant aux détenus de reconstituer leurs droits aux prestations en espèces, à l'issue de leur incarcération, suivant le régime dont ils relevaient avant la date de leur incarcération. Ces droits sont augmentés, le cas échéant, de ceux acquis pendant la période de détention provisoire (2). Ainsi, un ancien détenu peut percevoir immédiatement des indemnités journalières s'il subit un arrêt de travail pour maladie, en tenant compte des droits qu'il avait acquis avant son incarcération. Un décret précise aujourd'hui que la durée maximale d'incarcération ouvrant droit au bénéfice…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LE SOCIAL EN TEXTES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur