Accompagnement renforcé des chômeurs : l'ANPE estime faire aussi bien que le privé mais pour un coût moindre
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Depuis que la loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005 a fait voler en éclats le monopole de placement des chômeurs de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) (1), la rivalité entre cette dernière et les opérateurs privés « conventionnés » par l'Unedic bat son plein. Dernière manifestation en date de cette compétition, la publication par l'ANPE, le 22 novembre, des résultats d'une étude de son observatoire (2), selon laquelle elle est au moins aussi efficace que les prestataires privés dans le suivi des demandeurs d'emploi, tout en étant beaucoup moins chère. Ciblant la période mai-septembre 2005, l'enquête a porté sur 3 900 chômeurs pris en charge, dans le cadre d'expérimentations, par des opérateurs privés (Ingeus, BPI, Altedia et Adecco) et sur plus de 300 000 demandeurs d'emploi suivis par l'agence au travers de l'un de ses deux dispositifs d'accompagnement renforcé (3): l'accompagnement « recherche » (189 400 personnes) qui a pour vocation de les outiller dans leur recherche d'emploi et l'accompagnement « projet » (114 000) dont le but est la construction d'un projet professionnel. Premier enseignement : les publics suivis par l'ANPE et les opérateurs…
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