Bien intégrée, la grande majorité des immigrés veut vivre sa retraite en France
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Publié le : Dernière Mise à jour : 18.09.2017Lecture : 2 min.
En admettant l'évidence qu'« intégration en France et maintien de liens au pays ne sont pas exclusifs », c'est bien à un patient et fort « enracinement » que conclut une grande enquête sur le vieillissement des immigrés en France. Une première, initiée par la caisse nationale d'assurance vieillesse, menée par une équipe pluridisciplinaire, et rendue publique le 16 novembre (1). Aucune étude d'envergure n'avait encore approché cette population des 45-70 ans née non française et hors de France (2), car « longtemps vieillesse et immigration ont semblé antinomiques ». L'arrivée de travailleurs - des hommes jeunes et seuls - semblait devoir se terminer par un retour au pays d'origine. Ce n'est plus le cas, ne serait-ce qu'à cause du regroupement familial. Aujourd'hui, à la fin de la vie active, les immigrés font massivement le choix de rester en France. Parmi ceux qui sont déjà retraités (en tout cas ceux qui sont restés), deux sur trois invoquent la présence d'enfants et d'une famille dans l'Hexagone. D'autres motivations sont liées au logement, à la santé, au mal qu'ils auraient à se réadapter à leur pays d'origine et 16 % déclarent simplement « se sentir bien ». Seulement 7 % se…
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