Zones urbaines sensibles : le décrochage s'accentue, selon l'observatoire national
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 4 min.
«Surchômage et pauvreté », « mauvaise santé et difficultés scolaires », délinquance « dopée par les [...] violences urbaines » de l'automne dernier : dans son rapport 2006 - dont une partie a été remise le 10 novembre aux parlementaires (1) -, l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS) dresse un tableau très sombre de la situation des quartiers en difficulté sur la période 2003-2005. « Dans plusieurs domaines comme ceux de l'accès à l'emploi, de la réussite scolaire, de la concentration spatiale des situations de pauvreté ou de l'insécurité ressentie par les habitants, le processus de décrochage entamé depuis des années n'est pas enrayé. » Pis, « on constate même le creusement des écarts entre les quartiers classés en zones urbaines sensibles (ZUS) et les autres quartiers des agglomérations auxquelles ils appartiennent ». L'observatoire, qui n'a pas tenu compte dans son état des lieux des mesures mises en oeuvre depuis les émeutes d'il y a un an, n'en conclut pas pour autant à l'échec du gouvernement, estimant qu'« il est [encore] trop tôt pour mesurer le plein impact des politiques décidées depuis 2003 ». Mais le constat reste accablant.Un taux de chômage deux fois…
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