Les micro-crèches et la réduction du congé prénatal contestés
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Un « effort important consenti par le gouvernement pour améliorer l'offre et la diversité des modes d'accueil », salue l'UNAF (Union nationale des associations familiales) après la présentation du plan « petite enfance » le 7 novembre (1). « Si le taux de natalité en France est l'un des plus élevés d'Europe, c'est bien parce qu'elle a su se doter d'une politique familiale audacieuse permettant aux jeunes familles de mieux concilier vie professionnelle et vie familiale. » Deux des mesures annoncées suscitent néanmoins des critiques. L'assouplis-sement proposé du congé de maternité tout d'abord, le congé prénatal pouvant être réduit de six à trois semaines pour allonger d'autant le congé postnatal. « Le congé prénatal relève de l'assurance maladie et répond à des impératifs de santé publique pour la mère comme pour l'enfant, rappelle l'UNAF. Il ne doit donc pas être considéré comme un mode de garde alternatif et modulable. » Autre disposition très contestée : l'expérimentation de micro-crèches, par regroupement de deux ou trois assistantes maternelles et de trois à neuf enfants dans un même lieu. Des syndicats comme la CGT et la FSU, ainsi que l'Association nationale des puéricultrices…
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