« L'univers segmenté » du réseau d'aide aux sans-domicile
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Les acteurs politiques et sociaux ne doivent plus ignorer ces études « qui invitent à l'adoption de problématiques nouvelles d'analyse et d'action, plus collectives et moins exclusivement centrées sur les individus et leurs comportements », plaide Marie-Thérèse Join-Lambert en introduisant un nouvel opus de l'INSEE consacré aux sans-domicile (1). Ce travail complète un premier dépouillement d'une enquête réalisée en 2001 auprès des personnes fréquentant les services d'hébergement ou les distributions de repas chauds et qui présentait surtout les caractéristiques des usagers. L'occasion de découvrir, par exemple, que trois sur dix travaillaient (2). L'analyse se focalise cette fois sur le réseau d'aide qui compte 2 000 structures dans les agglomérations de plus de 20 000 habitants (les seules étudiées), gérées soit par des associations, soit par des collectivités locales, et concentrées au coeur des grandes villes. En janvier 2001, elles ont hébergé en moyenne 45 000 personnes et servi un peu moins de 30 000 repas chauds midi et soir (moins les samedis et dimanches). 55 000 usagers ont ainsi été touchés chaque jour de semaine et au total 71 000 sur une semaine. Trois sur quatre…
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