Chaque établissement ou service doit être pourvu d'un « directeur qualifié, doté des leviers de management » que sont la gestion des finances et des ressources humaines. Cette position réaffirmée de la Fnades (Fédération nationale d'associations de directeurs d'établissements et services des secteurs sanitaire, social et médico-social sans but lucratif) (1) l'amène à faire part de ses « inquiétudes » sur le dispositif de pilotage de la masse salariale en cours d'expérimentation dans le secteur social et médico-social (2). Elle l'exprime dans une lettre adressée le 18 octobre à Jean-Jacques Trégoat, directeur général de l'action sociale.
Pour la fédération, qui regroupe 19 associations et près de 5 000 directeurs, la volonté de faire remonter la procédure budgétaire du niveau de l'établissement à celui de l'organisme gestionnaire éloigne la discussion sur les moyens de l'examen du projet d'établissement et « constitue un risque d'appauvrissement, de perte de sens ».
En outre, c'est bien dans l'établissement qu'aura lieu l'évaluation prévue par la loi 2002-2. C'est donc à cet échelon, estime la Fnades, que peut se « développer la cultur
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