Les prélèvements sociaux obligatoires représentaient 21,6 % du PIB en 2005, le taux de redistribution sociale 29,6 %
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Les dépenses de protection sociale se sont élevées, en 2005, à 536,9 milliards d'euros (1). Ce chiffre augmente sur un an de 3,6 % en valeur et de 1,6 % en termes réels, soit un peu plus vite que le produit intérieur brut (qui évolue respectivement de 3,1 % et de 1,2 %). Les prestations aux ménages représentent 94 % de cet ensemble, avec une hausse de 3,9 % sur un an, la plus faible depuis le début de la décennie (2). Les régimes d'assurance sociale interviennent à hauteur de 81 % dans ces dépenses, dont 44 % pour le seul régime général de la sécurité sociale. Leur part diminue de quelques dixièmes de point. En revanche, l'apport des régimes d'intervention sociale des pouvoirs publics, qui se concentre sur les prestations de solidarité et représente 11 % du total, progresse, et au sein de celui-ci plus particulièrement la participation financière des collectivités locales. Enfin, la part des régimes non obligatoires de la mutualité, de la prévoyance et de la retraite supplémentaire reste un peu supérieure à 4 %. L'importance du prélèvement opéré sur la richesse nationale peut être mesuré avec plusieurs ratios. Si l'on tient compte du seul taux de prélèvements sociaux obligatoires,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques