Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 7 min.
Dans la Meuse, des éducateurs travaillent en lien étroit avec une équipe hospitalière pour accompagner de manière intensive de jeunes toxicomanes. Si ce mode d'intervention dépasse les cloisonnements habituels et place ses acteurs à la croisée de deux cultures, il renvoie aussi aux insuffisances des politiques de prévention.
Est-ce du médical qui verserait dans le social ? Du social qui s'ouvrirait au médical ? Jean Rizk, directeur de l'Association meusienne d'information et d'entraide (AMIE) (1), aurait plutôt tendance à contourner la question en qualifiant le travail conduit dans la Meuse en direction des jeunes pharmacodépendants de « processus global de soins qui ne se limite pas seulement au médical mais également à l'environnement de la personne ». Une formulation qui montre bien la nature très particulière du programme de suivi intensif des jeunes toxicomanes mis en place entre l'AMIE et Centr'aid (2), le service de soins spécialisés aux toxicomanes du centre hospitalier Sainte-Anne, à Saint-Mihiel. Les deux structures s'engagent en effet sur un contrat commun d'accompagnement au centre duquel est placée la personne pharmacodépendante.…
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