Prévention de la délinquance : les sénateurs n'ont pas rassuré les professionnels
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
« Pour la première fois de son histoire, l'Uniopss n'a pas été en capacité de proposer des amendements à un projet de loi, sauf à supprimer certains articles. » Karine Métayer, conseillère technique au pôle enfance, famille, jeunesse de l'organisation, déplore la philosophie générale du projet de loi relatif à la prévention de la délinquance, adopté le 21 septembre en première lecture au Sénat (voir ce numéro, page 9). Dans ce texte, « le mineur n'est plus en danger, mais source de danger », souligne-t-elle, annonçant une initiative de l'Uniopss pour la campagne présidentielle : la finalisation de la plate-forme interassociative « L'éducation : une responsabilité partagée », sur laquelle elle a commencé à travailler en 2005.Des catégories stigmatiséesAssociations, fédérations et syndicats continuent de condamner la stigmatisation par le projet de loi de catégories entières de population. « L'amalgame fait entre délinquance et maladie mentale est un affront, et même une insulte, à l'ensemble de la communauté psychiatrique », s'insurge la Fédération santé et action sociale de la CGT qui, à l'instar des organisations professionnelles et d'usagers (1), exigent le retrait des dispositions…
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