Publié le : Dernière Mise à jour : 06.08.2017Lecture : 3 min.
Après avoir planché sur le sujet pendant plusieurs années, le « Réseau des Villes correspondants de nuit » s'apprête à diffuser une charte de déontologie pour ce champ spécifique d'intervention. Explications de Jean-Yves Gérard, maire adjoint à la ville de Rennes, fondateur et animateur du réseau (1).
Pourquoi avoir initié cette charte ?Elle tient compte de la charte de référence de la médiation sociale créée en 2001, à laquelle nous avons collaboré. Mais parce que la médiation de nuit intervient dans un contexte différent en termes de temps - la nuit donnant une dimension paroxystique aux problèmes - et d'espace - souvent des lieux intermédiaires, comme les halls d'immeubles, ou des espaces privés -, il nous a semblé nécessaire de la cadrer de manière plus forte et plus claire. Les travailleurs sociaux nous avaient en outre posé la question du cadre déontologique qui présidait aux interventions des correspondants de nuit. Leur métier part d'une démarche ambitieuse qui repose sur la confiance dans l'intelligence de nos concitoyens et sur le travail dans le temps, pour construire une solution durable. En cette…
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