Les bonnes raisons de ne pas utiliser le contrat de responsabilité parentale, selon l'ANAS
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Après avoir dénoncé le principe du contrat de responsabilité parentale (1), entré en application par décret du 1er septembre (2), l'Association nationale des assistants de service social (ANAS) (3) diffuse un « mode de non-emploi du CRP » à l'attention des professionnels. Elle formule quatre recommandations - quatre bonnes raisons - de ne pas recourir au dispositif. Rappelant les dispositions qui dévoient, à ses yeux, le travail social - description d'une situation réduite à des actes, caractère contraint et coercitif de la mesure -, l'ANAS conseille d'abord aux professionnels de ne pas utiliser un outil « contraire à leur fonction d'évaluation et d'accompagnement dans le cadre d'une relation d'aide ». Deuxième motif invoqué : les notions mentionnées dans le décret ne sont pas conformes avec celles de l'arrêté du 29 juin 2004 relatif au diplôme d'Etat d'assistant de service social, qui pose notamment l'usager comme un acteur de l'intervention d'aide. L'ANAS se réfère ensuite au code de déontologie des assistants de service social, selon lequel ces derniers ne peuvent agir dans un but de contrôle et assument la responsabilité du choix des techniques intéressant leurs relations…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques