Violence scolaire : une présence policière permise au sein des établissements, mais pas systématisée
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Parce que « l'action éducative ne suffit pas, à elle seule, à prémunir l'école contre tout risque d'irruption de la violence », une circulaire interministérielle renforce les mesures d'accompagnement et de prévention, et incite à recourir la sanction « chaque fois que nécessaire ». « Complexes » et « multiples », les causes des violences perpétrées en milieu scolaire appellent des « réponses coordonnées et complémentaires ». Le texte invite par conséquent l'Education nationale à renforcer ses relations partenariales, en particulier avec le maire et les collectivités territoriales, la police et la gendarmerie, la justice, les associations, sans oublier les parents, « premiers responsables de l'éducation de leurs enfants ». Un temps imaginée par le ministre de l'Education nationale, l'idée d'envoyer un « policier référent » dans chaque établissement sensible n'est finalement pas retenue. Pas de systématisation donc de cette présence, au grand soulagement des syndicats d'enseignants et de policiers qui s'y étaient opposés. La circulaire prévoit toutefois que le chef d'établissement peut, après en avoir informé son conseil d'administration, demander aux services de police ou aux unités…
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