...et le GNDA appelle au respect du sens de l'action publique
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Après la présentation en conseil des ministres du projet de loi sur la prévention de la délinquance (1), le Groupement national des directeurs généraux d'associations (GNDA) (2) a adressé, le 7 juillet, ses analyses aux ministres de l'Intérieur et de la Justice. A Nicolas Sarkozy, l'organisation demande de « déterminer la coordination des politiques publiques », alors que le projet de loi sur la protection de l'enfance et la loi pour l'égalité des chances comportent des mesures convergentes. Pour autant, insiste-t-elle, cette cohérence ne doit pas aboutir à une « confusion des registres d'intervention », ni au dévoiement du sens de l'action publique définie par les codes de l'action sociale et des familles, de la santé publique et de l'éducation. C'est dans cet esprit que le GNDA pointe le risque de confusion « de places et du sens » des dispositifs, y compris pour les mineurs et leurs parents, si les signalements effectués par le maire en cas d'échec des « contrats » passés avec les parents pouvaient être liés à des critères de tranquillité publique. Le repérage des difficultés des enfants, juge-t-il encore, ne doit s'organiser que « sur un versant préventif et non prédictif ». C'est…
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