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« Nicolas Sarkozy, une certaine vérité de l'action sociale ? »

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Si les professionnels ont de bonnes raisons de s'inquiéter des réformes en cours et en particulier de la confusion entretenue entre prévention de la délinquance et protection de l'enfance, ils auraient néanmoins intérêt à se déprendre des aveuglements humanistes dans leurs pratiques, défend Saül Karsz, philosophe, sociologue et consultant (1).
« Rapport de l'Inserm préconisant le repérage des troubles des conduites chez les bambins dès 30 mois, réforme de la protection de l'enfance aboutissant à une loi imminente (2), projet de loi de prévention de la délinquance à forte empreinte répressive qui propose en outre de refondre les parts respectives de l'éducatif et du pénal dans l'ordonnance de 1945 (3)... Les connexions sécuritaires entre ces différentes initiatives sont manifestes : des proto-délinquants de l'école maternelle à la responsabilisation - le plus souvent, la culpabilisation - des familles, massivement des classes populaires. Une nappe de prévention précoce s'étend partout, sorte de «ritalinisation» (4) généralisée des désordres sociaux. Des contestations disperses, quoique en élargissement…
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