Un rapport propose de réformer en profondeur le financementdes ateliers et chantiers d'insertion
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : M. LB.Lecture : 4 min.
Face aux inquiétudes des réseaux associatifs du secteur, les ministres de l'Emploi et des Finances avaient, par lettre de mission du 13 décembre 2005, chargé les inspections générales des affaires sociales et des finances d'évaluer la situation économique des ateliers et chantiers d'insertion (ACI) et l'impact des dispositions du plan de cohésion sociale sur leur fonctionnement. Leur rapport, très critique et non encore rendu public, a été remis le 29 juin aux membres du conseil national de l'insertion par l'activité économique, en présence de Catherine Vautrin, ministre déléguée à la cohésion sociale. Le document fait d'abord état de la fragilité financière des ACI (2 300 en 2004 employant 32 300 salariés en insertion), qui accueillent un public très éloigné de l'emploi, sont de forme généralement associative et tirent très peu de ressources de la commercialisation (13,4 % en moyenne). Les frais de personnel représentent 75 à 80 % de leurs dépenses. « Quand on ne dégage année après année que 1 % ou 3 % (dans les bonnes hypothèses) de résultats d'exploitation, il est particulièrement difficile de faire face immédiatement à la variation subite d'un poste représentant 80 % des recettes…
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