Prime de retour à l'emploi de 1 000 € : les bénéficiaires du RMI qui n'ont plus d'allocation versée y ont droit
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 11.09.2017Lecture : 1 min.
« Certains demandeurs d'emplois, indemnisés en tant que contractuels et bien qu'inscrits au revenu minimum d'insertion (RMI), ne touchent pas [ce minimum social] et se voient donc refuser le versement » de la prime exceptionnelle de retour à l'emploi de 1 000 € institué par un décret du 29 août 2005 (1). Or le retour à l'emploi s'accompagne d'« une baisse significative de l'aide personnalisée au logement et de la fin du droit à la couverture maladie universelle (CMU) ». Une « injustice » dénoncée par le député (PS) de la Creuse, Michel Vergnier, dans une question écrite adressée au ministre de l'Emploi et transmise à la ministre déléguée à la cohésion sociale : « Dans de nombreux cas, [cette] prime [...] n'est pas versée à ceux qui ont cherché activement à retrouver un emploi et qui avaient accepté des conventions d'insertion ou des contrats spécifiques ne leur donnant plus droit au RMI. » Dans sa réponse, Catherine Vautrin s'inscrit en faux contre cette allégation. Certes, reconnaît-t-elle, « certains bénéficiaires du RMI peuvent, lors de la reprise d'une activité professionnelle, ne plus percevoir d'allocation compte tenu des revenus perçus ». Mais ils « restent maintenus dans…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques