La tarification de l'aide à domicile oubliée du plan de solidarité grand âge
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 1 min.
Satisfactions sur la philosophie du programme, inquiétudes sur son ampleur et son financement : les nouvelles réactions au plan « solidarité grand âge » confirment les premières appréciations (1). L'Union nationale de l'aide, des soins et des services aux domiciles (UNA) se réjouit notamment de « la volonté de traiter la question de la dépendance dans sa globalité et avec l'ensemble des acteurs ». A ses yeux, il y manque cependant un maillon essentiel : celui du financement et de la tarification de l'aide à domicile. Il faut que la loi du 2 janvier 2002 soit appliquée, réclame l'UNA, qui demande aussi un rebasage du tarif des soins à domicile pour les personnes nécessitant une intervention lourde. La volonté de « faire coopérer domicile et institutions » pour permettre réellement le libre choix du lieu de vie est aussi saluée par le Syndicat des cadres de direction des établissements sanitaires et sociaux (Syncass)-CFDT. Encore faut-il lever les nombreux freins réglementaires et financiers, insiste le syndicat, qui réclame notamment une bonne répartition territoriale des équipements, par le biais de l'habilitation à l'aide sociale. Autre souhait visant à mieux articuler le sanitaire…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques