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Traitement judiciaire des violences urbaines : le maintien de l'ordre a primé, relève le Conseil d'analyse stratégique

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Depuis les violences urbaines de l'automne dernier, les tentatives de décryptage se sont multipliées. « Aucune grille de lecture n'est cependant parvenue à s'imposer et nombre de discours approximatifs continuent d'obscurcir le débat public », constate le Conseil d'analyse stratégique (CAS) dans sa « note de veille » du 19 juin (1). Pour porter un éclairage aux événements, l'institution a choisi d'étudier les dossiers individuels des personnes déférées en comparution immédiate au tribunal de grande instance de Bobigny pour des faits de violences urbaines commis du 29 octobre au 14 novembre 2005. 115 individus étaient concernés, tous majeurs, poursuivis pour un nombre total de 160 infractions commises en Seine-Saint-Denis (10 % des infractions recensées au plan national durant cette période). Premier enseignement : bien que connus des services de police et de gendarmerie, nombre de jeunes n'avaient jamais fait l'objet de poursuites judiciaires. « Dans ces conditions, les personnes concernées ne peuvent être décrites comme profondément engagées dans la délinquance », souligne le CAS. Si 40 % d'entre elles ont déjà été condamnées, pas plus d'une condamnation en moyenne figure à leur casier…
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