Recevoir la newsletter

Pour prévenir la psychopathie, la HAS préconise d'articuler les interventions médicale, sociale et judiciaire

Article réservé aux abonnés

« Il ne s'agit pas de dépister de futurs délinquants mais [de] s'occuper des enfants qui souffrent. » En présentant le rapport de la Haute Autorité de santé (HAS) sur la prise en charge de la psychopathie (1), la magistrate Nicole Maestracci s'est défendue de tout amalgame. Commandée par le ministère de la Santé, l'audition publique qu'elle présidait s'est en effet déroulée sur un fond de polémique. Celle déclenchée par le rapport de l'Inserm sur les troubles de conduite des enfants et des adolescents (2). La psychopathie n'est pas une maladie mentale, mais un trouble complexe de la personnalité qui ne peut être reconnu qu'à l'âge adulte, indique le rapport de la HAS, qui recommande en tout cas « la plus extrême prudence sur l'existence d'un lien causal » entre psychopathie et délinquance. Aucune analyse sérieuse n'a été réalisée sur ce thème, relève-t-il. Malgré ces incertitudes et le risque de stigmatisation (jugé moins grave que celui de l'inaction), la commission d'audition préconise des interventions précoces, mais avec « une stratégie de repérage et de prévention non spécifique », s'attachant à tous les signes de souffrance psychique « et pas seulement aux troubles de conduite…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LE SOCIAL EN TEXTES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur