« Défense deuxième chance » : les travailleurs sociaux appelés à jouer un rôle
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
« Innovant et prometteur », le programme « Défense deuxième chance », opérationnel depuis septembre 2005 (1), n'en n'est pas moins perfectible. Saisi par le gouvernement, le Conseil économique et social (CES), qui se défend de dresser un bilan « en tant que tel » du dispositif, celui-ci étant encore en « phase quasi expérimentale », dessine les conditions nécessaires à sa réussite dans un rapport et un projet d'avis adopté le 14 juin (2). Ce programme, pour mémoire, repose sur le principe du volontariat et s'adresse à des jeunes de 18 à 21 ans confrontés à une série de difficultés, d'ordre scolaire et social. Sous la forme de l'internat, il s'appuie en particulier sur l'expérience d'anciens militaires et vise à favoriser l'accès à l'emploi des jeunes concernés, en leur proposant une triple formation (comportementale, scolaire et pré-professionnelle). Le CES plaide en particulier pour un « suivi global » des jeunes pendant leur formation, « avec l'appui notamment de travailleurs sociaux, de psychologues et de personnels médicaux qui font aujourd'hui défaut alors que leur rôle est important ». Et, parce qu'il s'agit de « ne pas laisser le jeune livré à lui-même à sa sortie », il invite…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques