Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Entre 22 % et 30 % des personnels de l'ANPE ont suivi l'appel à la grève lancé le 13 juin par quatre syndicats (CGT, FO, SNU, SUD) pour dénoncer la réforme du contrôle des chômeurs et l'instauration, depuis janvier, d'un suivi mensualisé des demandeurs d'emploi. Ce suivi, « en l'absence de création massive d'emploi » et de dispositifs de formation suffisants, conduit l'ANPE à « rompre avec sa mission de service public » tandis que les agents ont « l'impression de passer du métier de conseiller à celui de contrôleur », estiment les syndicats dans un communiqué commun. De leur côté, la CFTC et la CFDT ont rejoint l'appel. Mais s'ils ne condamnent pas le suivi mensuel, ils réclament des moyens supplémentaires pour mieux l'organiser. Les associations de chômeurs (AC ! APEIS et MNCP) se sont jointes au mouvement, estimant également que le suivi personnalisé autorise « de nouvelles batteries de sanctions inutiles et improductives ». La Fédération des cadres territoriaux (UNECT)-CGC, qui a été exclue de cette confédération le 8 juin, a décidé, le lendemain, de rejoindre la fédération Interco CFDT. L'UNECT, qui revendique un millier d'adhérents, était en désaccord avec l'Union fédérale des…
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