Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
L'ancrage des moniteurs-éducateurs dans le quotidien des personnes en difficulté rend leur action particulièrement difficile à saisir.Concurrencés par les métiers d'accompagnement de niveau IV, souvent mal différenciés deséducateurs spécialisés, ces professionnels ont du mal à affirmer leur spécificitééducative. Une reconnaissance à laquelle la seule réforme du diplôme ne suffira pas.
« Moniteur-éducateur, un métier invisible, insu, impensé... ? »L'interrogation lancée en introduction des premières rencontres des moniteurs-éducateurs organisées par l'Association française des organismes de formation et de recherche en travail social (Aforts) (1), en dit long sur les débats qui agitent la profession, àl'heure où les travaux sur son référentiel métier sont en voie d'achèvement. Promise pour septembre 2007, la prochaine réforme d'une des fonctions les plus difficiles à percevoir, car tournée vers la vie quotidienne des personnes en difficulté, ravive le problème jamais réellement résolu de sa place dans le travail social. A la fois pédagogues,accompagnateurs et animateurs, les moniteurs-éducateurs voient leur identité menacée par le chevauchement…
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