Prévention de la délinquance : le CSTS exprime sa « très vive inquiétude »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
C'est le troisième avis émis en un peu plus de deux ans par le Conseil supérieur du travail social (CSTS),dans le cadre d'une autosaisine et sur des sujets similaires.Après sa prise de position sur l'avant-projet de loi Sarkozy en mars 2004 (1), et sur les violences urbaines,la protection de l'enfance et la délinquance des mineurs en décembre dernier (2), c'est, cette fois,par la voix de sa toute nouvelle commission« éthique et déontologie »(3), que l'instance a émis un avis, le 17 mai, à l'adresse de Catherine Vautrin, ministre déléguée à la cohésion sociale.Son objet : l'avant-projet de loi relatif à la délinquance - qui a été officiellement dévoilé par le ministre de l'Intérieur le 10 mai dernier à l'Assemblée nationale(4) -, et en particulier le projet de modification de l'article 226-14 du code pénal (relatifà la levée du secret professionnel).« Les projets en cours et la série de rapports et études dont ils s'inspirent sont révélateurs d'une conception répressive de la prévention de la délinquance qui nie le pari de l'éducation et de l'accompagnement social »,juge le CSTS. Il relève l'incohérence qui consisteà confier un rôle central au maire alors que le département est « chef…
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