Les « états généraux de la condition pénitentiaire » derrière et hors les murs
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Lancés le 7 mars dernier par une dizaine d'organisations(1), sous l'égide de l'ancien garde des Sceaux Robert Badinter, les « états généraux de la condition pénitentiaire » (2) ont entamé le 25 mai leur première phase opérationnelle : la consultation des acteurs du monde judiciaire et pénitentiaire - personnes détenues et leurs familles, magistrats, avocats, intervenants en milieu carcéral... - destinée à nourrir un vaste débat public sur une réforme de fond du système carcéral.Pour cette première étape, les organisateurs desétats généraux bénéficient d'un allié de poids : le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, qui se chargera de la distribution des formulaires dans l'ensemble desétablissements pénitentiaires, du 6 au 15 juin.Concrè-tement, plus de 60 000 questionnaires d'une douzaine de pages passant en revue toutes les thématiques de la vie et de la politique carcérale (protection des droits fondamentaux, accès aux soins, préparation àla sortie, alternatives à l'emprisonnement...) seront remis aux détenus par l'intermédiaire des délégués du médiateur. Jean-Paul Delevoye lui-même devait se rendre le 24 mai à la maison centrale de Poissy (Yvelines) pour y lancer le coup…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques