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« La parole fait peur... »

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Pour Bernard Montaclair, psychopédagogue, fondateur de l'action éducative en milieu ouvert du Calvados et de l'école d'éducateurs spécialisés de Caen-Hérouville (1), l'affaire d'Outreau est révélatrice de l'absence de parole sur la sexualité mais aussi, en général, de la défaillance du dialogue dans notre société. Le secteur social et médico-social n'échappe pas à ces dysfonctionnements... alors même que les failles de la parole doivent être au cœur des préoccupations des travailleurs sociaux, estime-t-il.
« Les débats récents autour de l'affaire d'Ou-treau (2) ont soulevé des questions de culpabilité, de responsabilité, mis en évidence les lacunes de la machine judiciaire et la souffrance de ses usagers. Mais l'injustice de la justice ne repose pas seulement sur des erreurs de jugement.La parole sur la sexualité manque trop souvent. Comment est-elle parlée dans les institutions, en dehors des précautions suggérées aux adolescents pour se préserver du sida ? Comment parle-t-on de l'amour, de la tendresse, de la relation à son corps et au corps de l'autre ?Un siècle après Freud, peut-être n'osons-nous…
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