Dérives sectaires : la Miviludes cible sa vigilance sur la protection des mineurs, les pratiques de soins et l'aide humanitaire d'urgence
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.12.2017Lecture : 4 min.
La nécessité de protéger les mineurs de l'emprise des sectes, la présence de ces dernières dans l'aide humanitaire d'urgence et l'engouement pour les « alter-médecines » sont autant de domaines « particulièrement préoccupants ces derniers temps » : tel est le constat dressé par la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) dans son rapport d'activité 2005 rendu public le 26 avril (1).En 2005, la protection des mineurs face à l'emprise sectaire - qui peut s'exercer sur eux soit par l'intermédiaire de parents membres d'organisations déviantes, soit directement - a fait l'objet d'une surveillance accrue. Ce qui frappe, en premier lieu, indique Jean-Michel Roulet, président de la mission, c'est « l'intense souffrance de ces jeunes enfants soumis à des maltraitances affectives, physiques ou psychologiques, ou à des ruptures familiales dans des contextes difficiles ». L'enfant peut même être un « instrument utilisé par le groupe contre ses parents », ajoute-t-il. Une souffrance certainement accentuée par l'enfermement et l'isolement dans lesquels ils vivent. Même « l'école est interne ou faite par correspondance » - une brèche pour ces…
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