Tutelles : des parlementaires décidés à agir avant la fin de la législature
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
« Nous n'allons pas lâcher le gouvernement sur ce sujet », promet Philippe Houillon, député (UMP) du Val-d'Oise et président de la commission des lois de l'Assemblée nationale. « Nous ne voulons pas que la mandature s'achève sans avoir au moins entamé cette réforme », insiste Laurent Wauquiez, député (UMP) de la Haute-Loire, représentant de la commission des affaires sociales. Les deux parlementaires s'étaient joints ès qualités, le 25 avril, à l'Association nationale des juges d'instance (ANJI), aux quatre grandes fédérations tutélaires - FNAT, UNAF, Unapei et Unasea - et au médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, pour affirmer, une nouvelle fois, l'urgence de la réforme de la protection juridique des majeurs (1). « La situation est catastrophique » pour les professionnels, pour les personnes protégées mais aussi pour celles qui ne peuvent l'être, assure Anne Caron-Deglise, présidente de l'ANJI. « Seuls 80 à 90 juges des tutelles en équivalent temps plein [ETP] doivent suivre 700 000 à 800 000 personnes protégées, avec 30 000 nouvelles mesures par an », rappelle-t-elle, en donnant l'exemple du tribunal de Besançon, qui suit 2 000 adultes et 1 000 enfants avec trois juges…
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