Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Pionnier de l'organisation associative des chômeurs, le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) (1) fête cette année ses 20 ans. L'occasion pour l'organisation présidée par Jean-François Yon, qui compte aujourd'hui 40 associations locales, près de 100 salariés, 6 000 adhérents et a créé 15 structures d'économie solidaire, de dresser son bilan mais aussi ses perspectives de développement.Perspectives internes d'abord : après une période de difficultés financières qui a failli compromettre sa pérennité, le mouvement a affirmé, lors de son assemblée générale des 20,21 et 22 avril dernier, avoir retrouvé « une situation plus favorable ». Une convention sur trois ans signée en 2005 avec le ministère de l'Emploi, d'un montant de 900 000 €, pour professionnaliser sa tête de réseau, renforcer ses « maisons de chômeurs, précaires et citoyens solidaires » et assurer la participation de cinq d'entre elles au moins aux maisons de l'emploi instituées par le plan de cohésion sociale, l'a notamment aidée à sortir d'une mauvaise passe. Même si l'organisation dénonce un « blocage » de l'Unedic qui freine sa participation effective à ces structures.Ses projets désormais : créer des délégations…
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