Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Le collectif « Urgences chaudes et froides » (1), créé à l'initiative de plusieurs travailleurs sociaux du centre départemental d'accueil et d'orientation (CDAO), gestionnaire du 115 du Val-de-Marne, rejoints par d'autres professionnels et bénévoles associatifs, et du collectif « Salauds de pauvres » (2), est déterminé à faire de l'urgence sociale un vrai débat public.La démarche a commencé le 27 février par une journée de grève des travailleurs sociaux du CDAO, suivie d'une pétition nationale « pour que soit repensé tout le secteur de l'urgence sociale et plus largement la place du travail social » dans les dispositifs. Après avoir recueilli en 15 jours quelque 1 000 signatures de professionnels et de personnes hébergées dans toute la France, le texte a été adressé à Jean-Louis Borloo à la fin du mois de mars.Fort de cette première mobilisation, le collectif veut désormais élargir le mouvement en appelant à un rassemblement le 26 avril à Paris « contre la fermeture des centres d'hébergement d'urgence d'hiver ». Au-delà des annonces de la ministre déléguée à la cohésion sociale sur l'ouverture de 5 000 places d'hiver toute l'année (3), « la pérennisation des places doit être le…
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